I turn home – Kubrick par Johanna Vaude
Time : 5 : 27 min
Editing & soundtrack : Johanna Vaude
Production : Blow up Arte / Camera Lucida
Original format : digital
Copies : Mini DV, Béta SP Pal…
Distributor : Blow Up Arte – Camera Lucida
Résumé : « I turn home » est un voyage existentiel à travers notre monde tenu par les pouvoirs qui génèrent les guerres, les souffrances et les destructions. Le film propose une échappée à ce scénario : lever notre regard au-delà, explorer d’autres mondes et espaces, élargir sa conscience, ne pas craindre la mort…
Technique : réalisation à partir des films de Stanley Kubrick retravaillés numériquement (cache, colorimétrie, surimpressions).
Infos : « I turn home » est une commande pour le webzine de Blow Up (l’actualité du cinéma ou presque) sur Arte tv.
Synopsis : « I turn home » is an existential journey through our world controlled by powers generating wars, sufferings and destructions. The film suggests a way out of this scenario : looking beyond, exploring other worlds and spaces, enlarging our awareness, being not afraid of death…
Technique : Based on Stanley Kubrick’s filmography, edited and digitally re-worked (changes in tone and colour, double exposure…)
To know more : « I turn home » is a film commissioned by Blow Up, the new cinema webzine on Arte tv.
Poem :
When the blazing sun hangs low in the western sky,
When the wind dies away on the mountain,
When the song of the meadowlark turns still,
When the field locust clicks no more in the field
And the sea-foam sleeps like a maiden at rest,
And twilight touches the shape of the wandering earth,
I turn home.
Through blue shadows and purple woods,
I turn home.
I turn to the place that I was born,
To the mother that bore me and the father that taught me
Long ago, long ago.
Alone am I now, lost and alone
In a far wide wandering world.
Yet still, when the blazing sun hangs low,
When the wind dies away and the sea-foam sleeps
And twilight touches the wandering earth,
I turn home,
I turn home,
I turn home.
Spartacus by Stanley Kubrick – 1960 –
Bonsoir,
Je suis étudiante en Master « Écriture et Analyses Cinématographiques » à l’Université Libre de Bruxelles.
Pour un travail universitaire, j’ai choisi d’analyser votre film « I Turn Home », le but étant d’analyser l’aspect syncrétique entre la vidéo digitale et le cinéma dans votre travail.
Je sais que vous êtes très probablement prise par beaucoup de projets en ce moment, et que vous n’avez pas le temps pour répondre aux fans étudiant.e.s mais J’ai très envie de comprendre votre processus de travail. Notamment dans cette vidéo-ci.
Quelle est votre relation au found footage? Vos inspirations? Pourquoi utiliser le Super 8 pour refilmer des séquences avant de les travailler digitalement, quels logiciels utilisez-vous? Est-ce que la surimpression est faite de manière digitale?
Au cas où nous n’avons pas la chance de discuter sur tout ça, j’aimerais vous faire parvenir mon admiration.
Je suis votre travail depuis un moment et je trouve vos vidéos intrigantes, inspirantes (je suis une monteuse en herbe) et hypnotisantes.
Je vous envoie de belles pensées et j’anticipe déjà vos projets futurs!
Bonne soirée,
Deborah Ephrem
Bonjour Deborah,
Veuillez me pardonner pour mon temps de réponse. Je vous remercie pour votre commentaire et votre intérêt pour mon travail.
Dans la vidéo « I turn home », je n’ai pas utilisé de pellicule super 8, j’ai uniquement travaillé sur les images numérisées du film.
Le travail à consisté à faire des surimpressions et à utiliser la colorimétrie sur le logiciel Final cut Pro.
Mais tout cela n’est qu’un aspect technique. Les films de Kubrick m’étaient proposées par l’émission Blow Up Arte, et à partir de ce matériau, j’ai imaginé un poème visuel et sonore. Un voyage intérieur.
J’espère que mes réponses vous apporteront satisfaction.
Au plaisir de vous lire.
Johanna Vaude